Retour à Raiatea
Les trois mois en Suisse à squatter chez nos Mamans, à retrouver familles et amis, à régler quelques problèmes administratifs passent très rapidement. Mi-janvier, c’est le retour en Polynésie par la route inverse Genève, Paris, Los-Angeles, Papeete, Raiatea chargé de quantités de pièces de rechange et de produits introuvables ici.
Vanupieds parqué au chantier Carénage est en très bon état malgré les récentes pluies abondantes, l’intérieur ne montre aucun signe de moisissure. En ouvrant nos valises, nous sommes agréablement surpris, tout est là. Aussi les choses qui auraient pû être confisqués.
Le moral n’est malgré tout pas au beau fixe. Il pleut des cordes. Le week-end le chantier est désert. 80% de la population de l’île est affecté par la Chikungunya dont le vecteur est le moustique. Les symptômes ressemblent au début à une grippe avec des douleurs aux articulations qui peuvent durer plusieurs semaines.
Nous hésitons à mettre les bouchées doubles pour effectuer les travaux et remettre le bateau à l’eau au plus vite pour nous éloigner des moustiques mais comme c’est la saison des cyclones jusqu’à fin mars on est plus en sécurité au sec.
Une semaine après notre retour, une dépression tropicale passe entre Tahiti et les Tuamotu et deviendra pour un ou deux jours le cyclone Niko.
Nos journées sont rythmées par le travail le matin, le repas puis la sieste-lecture-internet l’après-midi.
Si tout va bien, nous serons mi-février à flot en attente d’une fenêtre pour retourner à Papeete.
