Tahiti
Pour notre traversée jusqu’à Tahiti, nous avons deux options. Partir en fin de journée et passer deux nuits en mer mais arriver de jour ou partir tôt le matin et arriver de nuit. C’est cette dernière option que nous choisissons.
La pointe Vénus à Tahiti ou nous comptons arriver est facilement accessible et les cartes de navigations sont précises.
La météo prévue est bonne, petit alizé de 15 nœuds et beau temps. Mais le matin en nous réveillant, un grain nous tombe dessus et nous hésitons à partir.
Finalement, nous levons l’ancre et après avoir été un peu chahuté dans le lagon d’Apataki, tout rentre dans l’ordre.
Après 37 heures d’une agréable navigation, guidés par les lumières de Tahiti nous mouillons derrière la pointe Vénus parfaitement abritée.
Le lendemain, en poursuivant notre route sous génois seule, plusieurs pirogues à rames qui sillonnent au nord de l’île nous dépassent en utilisant au mieux les vagues et courant.
Nous empruntons la passe principale de Papeete après avoir obtenu l’autorisation de la vigie du port non sans avoir dû attendre la sortie du ferry pour Moorea qui nous passe devant, la manette des gaz au plancher en provoquant de belles vagues.
En longeant le lagon, nous rejoignons la marina Taina et prenons une bouée libre pour une quinzaine de jours.
En cette période de l’année (juillet), de nombreux voiliers en transit depuis Panama, le Chili ou le Mexique se retrouvent ici pour profiter des bonnes infrastructures de Tahiti. Pour beaucoup d’entre nous, elles sont indispensables après 4'500 miles de navigation
Les uns refont le plein de victuailles dans l’immense supermarché Carrefour du coin, d’autres le plein de Diesel, de Gaz ou d’essence pour l’annexe sans oublier les passages obligés chez les quelques accastilleurs de Papeete et environ pour remplacer du matériel usagés.
