Transit Canal de Panama

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Raiatea vue depuis le Mr Tapohi et Uturoa

Transit du Canal de Panama

En attendant la livraison du pilote automatique, nous effectuons les formalités de transit du canal. La plupart des équipages passent par un agent. Nous trouvons sur Internet un descriptif détaillé et récent en anglais des démarches à effectuer

http://www.noonsite.com/Countries/Panama/panama-canal-experience-without-an-agent 

et économisons ainsi les frais d’agents qui tournent entre 350.- et 400.- $. Les uns incluant dans le prix les haussières et les défenses (pneus) les autres pas.  Il faut impérativement un téléphone portable car il faut relancer les services régulièrement.

Pour transiter le canal, il faut au minimum 8 défenses, 4 haussières de 38 mètres de long, 4 équipiers (en plus du skipper) pour tenir les haussières, des taquets de bonnes dimensions et solides, un réservoir à eau noir pour les wc (aucune vérification), un wc propre pour l’adviser (l’apprenti pilote) et une corne de brune.

Parré pour le transit

Ecoutes et défenses peuvent être louées pour un prix prohibitif chez Pesqueros à la marina de Shelter Bay. En ce qui nous concerne, nous avons contacté un chauffeur de taxi nommé Tito au numéro de téléphone suivant : +507 6463 5009 qui nous a livré le matériel rapidement.

Dans les écluses, un voilier peut exiger d’être seul au centre,  à couple d’un ou de deux autres voiliers, à couple d’un remorqueur ou contre le mur. Cette dernière variante est à éviter pour les monocoques car le mât peut être endommagé en cas de roulis. En optant pour les trois premières variantes, on augmente ses chances de passer à la date convenue.

Le dimanche 22 décembre, c’est le Grand Jour, nous quittons la marina Shelter Bay vers 14h00 et mouillons aux « Flats ».

José l’adviser monte à bord à 15h15 et nous hissons l’ancre immédiatement. Les instructions de notre adviser sont précises et très professionnelles et l’homme a de l’humour en plus de l’expérience.

Arrivée de l'Adviser

Nous nous mettons à couple de Rachel, un voilier isralien de 56 pieds et rentrons dans la première série d’écluse de Gatun derrière un cargo (Lady Racisce).

Deux éclusiers font tournoyer une touline (balle lestée rattachée à un cordage fin) qui tombe sur notre pont (les panneaux solaires sont protégés au cas ou). Les équipiers fixent les haussières aux toulines mais gardent le tout à bord jusque à notre emplacement définitif. Les haussières sont hissées et fixées sur le bord de l’écluse. Le tout est bien tendu et le radeau centré.

Les lourdes portes de l'Atlantique se referment derrière nous et le niveau d’eau monte alors que les équipiers reprennent le mou des haussières.

Marina Apoiti à Raiatea
Retour impossible

La porte avant s’ouvre, le cargo tracté par des locomotives avance dans la chambre suivante, nous récupérons nos haussières et le scénario se répète pour les deux écluses suivantes

Vers 18h00 et 26 mètres plus haut nous sommes dans le lac Gatun, Vanupieds amarré à une grosse bouée pour la nuit alors que José, notre adviser nous quitte.

Marina Apoiti à Raiatea