ETAPES 2009

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Baie de Porto
734 miles  entre Muros et Porto Santo

de Muros à Porto San Santo

Avant de quitter la Ria de Muros, nous faisons le plein de gasoil à Portosin. Le prix ici est "officiel", à Camarinas, le litre était 15 ct d’euro plus cher. Le Marinero nous confirme que le temps bouché devrait s’éclaircir l’après midi. 

Nous ancrons à l’extérieur de la Marina de Ribeira après un après midi ensoleillé et de bonnes conditions de navigation. La ville ne semble pas très intéressante au premier abord mais nous trouvons plusieurs magasins pour compléter notre accastillage, un câble antivol pour l’annexe et du matériel de pêche. De plus les rues piétonnes ont beaucoup de charme et les habitants sont vraiment serviables et gentils. 

Le lendemain nous passons de la Ria Arousa à la Ria Pontevedra et mouillons devant la jolie plage de Sanxenxo. La période estivale n'est de loin par terminée car dès 16h00, la plage se rempli de baigneurs et beaucoup d’embarcations viennent mouiller tout près.

Peu avant le coucher de soleil ces bateaux regagnent les marinas avoisinantes. Un gros bateau à moteur relève son ancre devant nous et se prend le cordage d’une bouée dans l’hélice. Le fort vent le pousse directement sur nous. Claudia a heureusement remarqué son manège et nous pouvons le repousser et protéger notre flanc de défenses. Un peu plus tard, en pleine préparation du repas, nous entendons le ronflement d’un puissant moteur. On se dit, non, ils ne vont par remettre ça !!! Il s'agit en fait du bateau des douanes qui se met à couple et deux fonctionnaires montent à bord pour vérifier nos papiers et compléter quelques documents. Ils marqueront le pont de belles traces noires.

Nous visiterons encore Combarro au fond de la Ria Pontevedra. Le mouillage sera un des plus calme malgré la vue des usines lointaines, nous passerons une excellente nuit. Le village lui-même est très touristique mais typiquement galicien avec ces nombreux greniers à grain ou à poissons (horeo) et de petites ruelles étroites vraiment charmantes.

Le lendemain, c'est à l'aide du radar que nous quittons la ria complètement bouchée par la brume. Un bateau à moteur nous passera vraiment très près, nous constatons que le radar n'est pas calibré et que les cibles sont toutes décalées d'une vingtaine de degrés.

A l'entrée de la ria de Vigo, la dernière avant le Portugal, les îles Cies protègent la ria de la houle d'atlantique et offrent un mouillage splendide devant une très belle plage de sable blanc.

Après 2 jours de ballade et de farniente sur l'île, nous atteignons Baiona, la dernière escale espagnole. Nous complétons notre avitaillement et visitons le fort ainsi qu'une réplique de la Pinta, une des trois Goélette à découvrir le nouveau monde.

Les alizés portugais étant bien établis, nous quittons Baiona et rejoignons en une huitaine d'heures Povoa de Varzim.

La prise de ponton fût assez scabreuse car un vent de travers de 25 noeuds (45 km/h) nous a vite déporté, de plus, nous étions pour une fois mal préparé avec les amarres et défenses placées d'un seul côté. Nos voisins de ponton en sont quittent d'une bonne frayeur mais heureusement aucun dégât n'est à signaler.

Povoa de Varzim offre plusieurs avantages, la Marina est bon marché, le personnel est très sympa et compétent et le tram dessert la ville de Porto en moins d'une heure. Nous visiterons cette dernière 2 jours durant et bien sûr goûterons au fameux Porto produit sur les berges du Douro.

le quartier de Ribeira

La librairie Lello